le corps de la baleine, chroniques en 4 temps.
J’ai vécu,
j’ai travaillé,
je me suis engagé sur un paquebot de béton en novembre 2004,
la friche artistique RVI,
et c’était pas tous les jours la fête,
même si le rhum coulait à flot…
Chronique 1, engagé :
Chronique 2, dégagé :
Voie d’eau ! Voie d’eau !
Voix pleine d’eau, les yeux secs, la gorge nouée, les camarades pendus, certains, certaines, fusillées, le navire coule, et je fuis…
Puis, nous sommes partis travailler, reconstruire,
la Friche qui d’ouvrière, devient poète romantique.
La Friche Lamartine
Chronique 3, la dé-fête :
Le Navire sur lequel je suis tant mousse que capitaine navigue ces instants derniers,
las, la coque percée ici, là,
plusieurs mats brisés,
mais hardi ! les compagnons sont toujours autant remontés !!
et Yo-ho et une bouteille de… jus d’orange pour moi !
Chronique 4, après la Baleine :
Et voilà.
Les pirates sont devenus des jardiniers, des marchands, des commerçants, des artistes.
Après avoir ouvert une taverne dans le nouveau village, j’ai décidé de quitter les lieux.
Le village continuera de rétrécir, et le nombre d’habitants, d’augmenter ?
15 sept. 2009
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